Dans son laboratoire français, Didier Perrin fabrique depuis des dizaines d’années des prothèses oculaires pour petits et grands handicapés de la vue.
Une opération des yeux, un regard peu aligné, un accident… Toutes ces expériences peuvent un jour conduire à avoir besoin d’une prothèse oculaire. La fabrication et l’adaptation de celles-ci à la morphologie des patients constituent l’essentiel du travail de M. Perrin, oculariste depuis plus de 35 ans.
Une expérience à l’international


Didier Perrin a travaillé dans plusieurs pays d’Europe pour asseoir son expertise dans le domaine des prothèses oculaires. C’est pourtant bien en France, dans son laboratoire, qu’il fabrique intégralement des globes oculaires et des lentilles sclérales pour tous ceux qui en ont besoin.
Certains de ses patients viennent d’ailleurs de loin pour le consulter. Sa maîtrise entière du circuit de fabrication lui permet alors, sur rendez-vous, d’organiser la fabrication d’une prothèse sur une seule journée. Une prise d’empreinte est effectuée le matin, et la mise en œuvre s’effectue dans l’après-midi.
Des modèles de prothèses oculaires entièrement personnalisés
Chaque modèle de prothèse oculaire réalisée par M. Perrin est entièrement sur mesure. Il s’appuie sur ses propres modes de fabrication pour proposer des globes évidés, pour une plus grande légèreté et donc un meilleur confort des patients. Quand les globes oculaires sont encore présents, des lentilles sclérales viennent alors se poser sur les yeux, afin de retrouver un regard plus esthétique.
Les deux procédés sont intégralement pris en charge par la sécurité sociale. Y compris pour les renouvellements, nécessaires tous les six à dix ans pour les adultes. La morphologie du visage évolue avec le temps, et il est important que les prothèses puissent s’y adapter. Un rendez-vous annuel de contrôle sera ensuite le seul moment où la prothèse devra être enlevée.
Retrouver un regard esthétique, être accompagné dans toutes les démarches et bénéficier d’un modèle réellement personnel… C’est ainsi et pas autrement que M. Perrin voit les prothèses oculaires.